Psychothérapie
« Mettre en résonance pour trouver du sens »
Psychologie de la motivation
« Accepter l’inchangeable, changer l’inacceptable »
Élaborée par le philosophe et psychologue Paul Diel (1893-1972), la Psychologie de la Motivation s’appuie sur une description originale du fonctionnement psychique et une méthode objective d’introspection.
Par notre auto-observation, nous délibérons pour décider quels désirs réaliser en vue de notre satisfaction. Nous clarifions nos buts (ce que nous voulons vraiment), les moyens à employer (comment agir et que changer ?), la valeur de ce que nous désirons (réelle satisfaction ou possibles regrets ?).
Notre délibération nous aide à prévoir si notre désir est réalisable et s’il est compatible avec d’autres désirs contradictoires. Trois fonctions contribuent à notre délibération : l’imagination, l’intellect et l’esprit. L’imagination se représente l’objet de nos désirs en leur absence, contribuant ainsi à l’élaboration de nos projets. L’intellect conçoit la traduction opérationnelle de nos désirs. L’esprit choisit les désirs à réaliser en s’accordant avec notre champ de valeurs.
Telle Perrette avec son pot au lait, l’imagination nous pousse parfois à enchaîner des désirs exaltés sans tenir compte de la réalité. En imagination, nous pouvons à la fois tout être et tout avoir, et leurs contraires ; projeter aussi bien la réussite chimérique que l’échec catastrophique de nos entreprises. Si nous jouons avec les images plutôt que d’agir avec efficacité, la réalité devient cruellement décevante. Notre angoisse nous conduit alors à la fuir toujours davantage et à nous réfugier dans le cercle infernal des projections imaginaires.
Paul Diel identifie quatre catégories de « fausses motivations » : la surestime de soi (vanité), la sous-estime de soi (culpabilité), la surestime des autres (envie) et la sous-estime des autres (accusation).
Faussant notre perception et notre jugement, elles génèrent des réactions inappropriées. À tout excès d’une catégorie correspond l’excès inverse, refoulé et invisible ou apparent, les quatre « fausses motivations » constituant un carré parfait.
Par la traduction des rêves, par l’analyse de moments récurrents où se manifeste l’excès d’une catégorie, la psychologie de la motivation tente de faire émerger le désir essentiel de chacun et de restaurer l’auto-estime dans un rapport satisfaisant à autrui.
Thérapie existentielle
« Encourager l’individu à regarder au fond de lui et à assumer sa situation existentielle »
Conçue par le psychiatre américain Irvin Yalom (né en 1931), la Thérapie existentielle aborde les questions philosophiques qui se posent à chaque être humain : la mort, la liberté, l’isolement fondamental et l’absence de sens.…
S’appuyant sur les travaux de grands penseurs de l’humanité au cours des siècles, Irvin Yalom convoque des philosophes, psychothérapeutes, écrivains et théologiens : Beckett, Camus, Dostoïevski, Épicure, Frankl, Kafka, Kundera, May, Nietzsche, Rogers, Sartre, Spinoza, Tolstoï… et cherche à incorporer 2 500 ans de sagesse existentielle dans une pratique thérapeutique.
La Thérapie existentielle ne constitue pas un courant spécifique : toute thérapie se doit d’affronter les questions existentielles. « Pour douloureuse qu’elle soit, écrit Yalom, la confrontation aux fondamentaux de l’existence se révèle être thérapeutique. Un bon travail thérapeutique s’accompagne toujours d’une épreuve de la réalité et de la recherche d’avancées personnelles. »
D’inspiration humaniste et positive, la Thérapie existentielle est centrée sur le présent : « Il ne suffit pas de réaliser et de vivre certaines choses ; il est aussi primordial de les mettre en résonance pour y trouver du sens. » et se projette sur l’avenir : « Avez-vous des regrets et quelle vie pensez-vous devoir mener pour ne pas en avoir ? ».
Pourquoi s’engager dans une thérapie ?
Idées noires persistantes, comportements destructeurs à l’égard de soi ou de ses proches, relations conflictuelles au travail, addictions, troubles du sommeil ou du comportement alimentaire, perte de sens… autant de raisons qui peuvent vous conduire à vous « faire aider ».
Vous hésitez à suivre une thérapie ?
Personne ne peut décider de franchir le pas à votre place. Tant que vous n’avez pas reconnu l’impasse de votre souffrance, tant que vous n’acceptez pas d’y consacrer du temps et de l’énergie, tant que vous n’êtes pas prêt à demander de l’aide, le fruit n’est pas mûr.
Quel qu’il soit, soyez d’abord conscient d’un obstacle majeur que vous ne parvenez pas à affronter seul. Identifiez la raison pour laquelle vous souhaitez consulter et prenez votre téléphone… Ce sera l’élément déclencheur de votre thérapie, le point sur lequel votre thérapeute s’appuiera pour commencer le travail avec vous.
Vous avez déjà suivi une thérapie ?
Vous auriez l’impression d’un échec si vous recommenciez ?
Vous aviez fait le ménage dans votre salon. Mais il arrive que de nouvelles toiles d’araignée s’installent peu à peu. À moins qu’à l’époque vous ayez considéré que la cave pouvait rester en l’état et qu’aujourd’hui son délabrement vous insupporte !
De même que votre entretien physique, l’entretien psychique est un éternel recommencement… Travailler sur soi est l’affaire d’une vie.
Vous avez peur de la routine ?
Peur que votre thérapeute devienne une béquille dont vous ne pourriez plus vous passer ? Peur d’y consacrer de longues heures et beaucoup d’argent pour un piètre résultat ?
Le thérapeute doit impérativement garantir votre liberté d’arrêter quand vous le souhaitez. Même si ni le psy, ni vous, ne pouvez prévoir la durée de votre accompagnement thérapeutique, un bon thérapeute a pour obsession l’accès à votre autonomie.
Dès que vous sentez l’un et l’autre que vous êtes en capacité d’arpenter votre chemin seul… En liberté.
Comment choisir un psy ?
Face à la multitude de thérapeutes, vous vous demandez quel est celui qui vous conviendra le mieux, qui saura le mieux répondre à votre problématique, soulager votre souffrance. Quelques éléments de réponse…
Le bouche à oreille est le meilleur agent commercial d’un thérapeute. Au même titre, et tant pis si la comparaison peut paraître triviale, que votre boulanger ou votre coiffeur. Demandez autour de vous !
Prenez des garanties sur le sérieux et l’expérience du professionnel recommandé : l’existence d’un site dûment référencé, l’affichage des formations suivies par le thérapeute y contribuent, de même que l’adhésion à des codes de déontologie.
Dès la première séance, vous trouvez que le pain n’est pas assez cuit ou que la coiffure n’est pas à votre goût, changez de psy et trouvez-en un autre. Ce thérapeute est peut-être excellent pour tel ou tel de vos amis, mais il ne vous correspond pas.
Au troisième thérapeute ainsi récusé, posez-vous la question : est-ce que je veux vraiment effectuer un travail sur moi ou ne serais-je pas plutôt en train de fuir devant l’ampleur de la tâche ?
Alors même que j’en souffre, pourquoi est-ce que je m’obstine ainsi à ne pas vouloir m’occuper de moi ? C’est là que le travail commence…
Enfin, lorsque vous aurez trouvé votre psy, vous le saurez. La séance vous a paru courte et l’échange authentique, en confiance et puissant.
Soyez vigilant envers vous-même et notre humaine nonchalance. Ce n’est pas forcément le thérapeute qui vous demande le moins d’effort qui vous aide le mieux…
En revanche, si vous vous sentez de temps à autre bousculé, si le chemin vous semble parfois difficile, tortueux, mais si vous ressentez l’intime conviction d’avancer et de peu à peu, trouver du sens, continuez le travail. Et c’est bien vous qui avancez, personne d’autre.
Comment se déroule une séance de psychothérapie ?
Une séance dure 45 minutes et consiste en un dialogue face à face, en présence l’un de l’autre ou en visioconférence, centré sur l’ici-et-maintenant et sur vos propres ressources.
Mon approche thérapeutique s’inscrit dans le courant des thérapies humanistes sous la forme d’un dialogue face à face. Nous explorons ensemble le « matériel » que vous apportez à chaque séance : événements, émotions, souvenirs, rêves… intervenus depuis le rendez-vous précédent. Parfois, nous repartons d’un point laissé en suspens en fin de séance.
Convaincu que l’être humain possède les capacités à maîtriser son existence et à se réaliser, je privilégie un échange sur l’ici-et-maintenant plus que sur des épreuves passées. Il s’agit de mettre en lumière vos forces pour expérimenter demain de nouvelles façons d’être ou d’agir.
Afin de permettre une relation de confiance en toute sécurité, l’intimité du moment doit être préservée (ni téléphone, ni intrusion extérieure). Nous garantissons l’un et l’autre la confidentialité de nos échanges.
La séance dure 45 minutes. Pour assurer une meilleure efficacité du travail thérapeutique, il est recommandé de s’engager dans une relation régulière, à raison d’une séance par semaine ou par quinzaine.
Nous prenons rendez-vous pour la fois suivante à la fin de chaque entretien. Le paiement s’effectue à chaque séance. La première est offerte.
Déontologie
Les organismes et les praticiens de la psychothérapie, membres de la Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse (FF2P) sont dans l’obligation de prêter une attention toute particulière aux questions d’éthique et de déontologie.
CODE DE DEONTOLOGIE de la Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse
(Extraits)
Les praticiens de la psychothérapie respectent la dignité et la valeur de l'individu. Ils luttent pour la préservation et la protection des droits humains fondamentaux, de l’intégrité psychique et physique ainsi que pour le bien-être de ceux qui font appel à leurs services en mettant en œuvre tous les moyens nécessaires à la réalisation de ces objectifs.
Ils sont tenus d’utiliser leurs compétences, de penser et d’analyser leur pratique uniquement à des fins conformes au respect des valeurs éthiques et morales, en tenant compte de la complexité humaine ainsi que des normes législatives et des interdictions.
Ils s'engagent à accroître les connaissances sur le comportement humain, sur la compréhension de soi-même et des autres et sur l'utilisation de ces connaissances pour la promotion du bien-être de l'humanité.